Le général Dourakine, la Comtesse de Ségur
Pour un challenge, je devais lire un livre de la Comtesse de Ségur. J’ai décidé de jeter mon dévolu sur le général Dourakine. Ce fut plutôt une bonne surprise.
En bref :
- Titre : Le général Dourakine
- Auteur : La comtesse de Ségur
- Roman jeunesse
- Note : 3,5/5
- Editeur : Hachette – La bibliothèque Rose
- Nb pages : 254
Résumé : Le général Dourakine revient en Russie. Il a, avec lui, la famille Derigny dont le mari lui sert d’aide. Arrivé chez lui, il se fait « envahir » par une de ses nièces et ses enfants, nièce qui n’a qu’une chose en tête : lui paraître (faussement) agréable pour toucher son héritage.
Avis : Je dois dire que ce général Dourakine m’a quelque peu réconciliée avec la comtesse de Ségur ! Je n’avais lu d’elle que deux romans auparavant : Les malheurs de Sophie et Quel amour d’enfant ! Dans le premier, les bêtises de Sophie ne me faisaient pas tellement rire, et dans le suivant, l’amour d’enfant en question était juste insupportable bien que tout-de-même adulée par sa famille ! Grrrr !
Si, ici, cela a mieux fonctionné à mon sens, c’est parce que l’on était placé du côté des « gentils » et non pas de petites filles pénibles ou agaçantes. Mais il y avait plus : j’ai pu découvrir une vraie histoire avec une vraie narration. Il s’agissait notamment d’un complot organisé contre Mme Papofski, la méchante, celle-là même qui n’a que le mot « fouetter » à la bouche. L’organisation de cette sorte de vengeance était sympathique à suivre. Enfin, le récit du prisonnier polonais échappé fut aussi une partie originale et prenante. J’ai lu plus tard, à propos de ce roman, que cette partie avait jadis était ôtée ; quel dommage ! Il est vrai que c’est peut-être moins à portée d’enfants mais on rate, sans elle, une réelle plus-value historique. Bref, ce roman est réussi car je le trouve plus universel et moins centré sur les enfants.
Après, ne nous méprenons pas, cela reste la comtesse de Ségur : bons sentiments, habitudes anciennes, les gentils très gentils, les méchants très méchants, les riches dominants les pauvres, le patriarcat. Oui, bon, on sait tout ça, on passe au-dessus (voire même cela nous permet de comprendre l’époque) et finalement, on apprécie ce roman !
PS : Le livre que j’avais entre les mains sentait tellement bon le vieux livre, odeur spécifique aux bibliothèques rose et verte dans mes souvenirs !
On crée des liens ! : Vous l’aurez compris, j’ai nettement préféré ce roman aux précédents lus. « Les malheurs de Sophie » pourrait être à recommander pour les enfants parce que ses bêtises leurs plaisent en général. En revanche, je ne vois aucun point positif à « Quel amour d’enfant ! ».
J’ai lu aussi les malheurs de Sophie et quel amour d’enfant. Il y a assez longtemps et c’était les livres de ma mère, reliure jaune avec de beaux dessins, le premiers m’a dérangé à l’époque (12/13 ans) et l’autre je n’en garde aucun souvenir…Il faudrait en tester d’autres:)
Comme je comprends ! 😉