Le chant des cavalières, Jeanne Mariem Corrèze
En bref :
- Titre : Le chant des cavalières
- Auteur : Jeanne Mariem Corrèze
- Fantasy
- Note : 3,5/5
- Editeur : Les moutons électriques
- Nb pages : 319 pages
Résumé : Sophie attend. Elle n’est que novice mais bientôt, elle sera écuyère. C’est alors que la matriarche meurt subitement. Le sort de Sophie va s’en trouver changer plus rapidement que prévu. Et il se pourrait bien qu’une grande part du destin du royaume soit entre ses mains.
Avis : Il y a bien longtemps, enfin, il y a 20 ans, je me questionnais sur le style. Beaucoup ne jurait que par celui-ci alors que moi c’était plutôt : »Le style ? On s’en fiche ! L’important c’est l’histoire. Qu’est-ce que ça peut bien faire le style ? C’est des trucs de vieux, d’élitistes ça ! Et puis d’abord, qu’est-ce que c’est le style ?!? »
Force est de constater qu’avec ce roman, cette réflexion prend tout son sens. Suivez le guide… :
Je suis triste et déçue non pas PAR ce livre mais POUR ce livre. Parce qu’il a plein de qualités : de la fantasy, un monde imaginé qui tient la route, une cité matriarcale (plutôt rare), une absence de certains tabous (comme les règles par exemple), des dragons. En plus, j’ai aimé l’objet que j’avais en main (ce qui me fait penser que jamais je ne pourrais me faire au numérique) : le grain, le format, l’écriture. On partait bien, vraiment. Oui mais voilà…
Tout était au ralenti, tellement, tellement ! Même les scènes d’actions (combats par exemple), semblaient être leeeeeeeentes ! Ces scènes d’actions dont, de surcroît, nous étions un peu en peine au début alors qu’en même temps, il semblait qu’on fasse fi de certains événements importants : les épreuves d’Éliane, la préparation de Sophie avant l’ermite, par exemple. Un style élégant donc mais poussif.
Ça trainait… Ce qui fait, notamment, que je n’ai commencé à m’attacher à Sophie qu’après plus de 100 pages. Encore une fois, quel dommage pour l’ensemble !
Enfin, spoiler alerte : Encore tout le monde qui meure à la fin !!! Je n’en peux plus de ça, arrêtez de faire mourir tous les gens dans les livres !
Ma conclusion : Le style, ça fait tout ! Vraiment tout ! Je peux apprécier un livre sans histoire au style superbe, je peux ne pas aimer un roman à l’histoire bien foutue mais au style déplaisant.
Serais-je devenue vieille ?
On crée des liens ! : Ce roman faisait partie de la sélection Imaginales des bibliothécaires. Dans la même sélection figurait également : Vaisseau d’arcane, T1 d’Adrien Tomas.
Oui oui, d’accord avec toi, trop lent, et déçue…